Toujours dans un style différent des deux premiers, mais toujours très bon. C'est dingue comme ce pauvre Earn en prend plein la figure dans tout l'épisode. Le coup u ciné est vraiment horrible je trouve, et le coup du blanc avec son flingue est extrêmement comique (dans l'épisode) et alarmant (dans ce que la scène veut réellement dire, au-delà de l"humour de situation). Bon, après, Earn est vraiment pas très bon en tant que manager. Et je pense qu'au bout d'un moment, cela va se ressentir.

La partie de Paper Boi avant le strip-club n'est pas mal, montrant à quel point un homme qui ne boit pas et ne fume pas (mais qui dès qu'il est derrière un micro chante sur ces sujets) peut être ultra violent. C'était vraiment pas facile à regarder toute cette scène, on aurait dit que tout oxygène avait quitté la pièce. Et la fin quand ils partent c'est trop drôle.

Le strip club est pas mal, avec surtout une sorte de voix divine qui se fout de la gueule d'Earn, cela rajoute du burlesque à une situation de profond agacement. Et qu'il appelle Van "a white girl", c'était aussi super. Atlanta est en super forme, c'est un plaisir.

Par ailleurs, ça fait plaisir de voir Earn et van s'entendre aussi bien.

Et finalement, le début est absolument génial (comme dans les deux premiers) et la fin est super drôle. Bah oui, c'était Michael Vick, tu t'attendais à quoi Earn ?

La phrase sur Colin Kaprenick et la fin avec Michael Vick ("He is Michael Vick !"), c'était parfait.

Au milieu, se trouve un épisode vraiment solide sur la difficulté d'être noir aux USA.

Par contre, j'ai raté un épisode mais d'où Van est revenue avec Earl ?

Atlanta, la force tranquille.

D'apparence, on a le droit à des scénettes assez anecdotiques, des tranches de vies du quotidiens sans trop d'éclat, très sympa à suivre, mais assez insignifiantes.

Mais si on veut creuser un pas, on réalise que, l'air de rien, la série développe des thématiques et pointe du doigt les travers de notre société actuelle.

Cet épisode parle de l'apparence, où comment Earn ne sera jamais pris au sérieux, malgré son fric, à cause de sa couleur de peau et de ses habits.

Où comment un rappeur sage du point de vue picole et fumette peut s'avérer un perfectionniste n'ayant pas peur d'user de violence contre son ingé son.

Où même une strip-teaseuse fait semblant d'être nouvelles depuis 10 ans pour amasser de l'argent.

Puis, on pourrait évoquer la première scène avec la jeune maman offusqué par les lyrics de Paper Boî ou le fait qu' à partir du moment où Earn peut (enfin) profiter de la notoriété due à son fric, on n'aura cesse de lui dépouiller.

Bref, cette aventurette sur un black qui veut dépenser 100 dollars ouvre une dizaine de piste de réflexion ("Money is a idea", tellement vrai) tout en restant fun et rafraichissant à regarder.

C'est plus que pas mal, non?